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Kamel Eddine Fekhar retrouve la liberté

Après une détention de deux ans, le docteur Kamel Eddine Fekhar, le célèbre leadeur mozabite retrouve la liberté.
«Je milite pour la démocratie et les droits de l’homme, j’en paie le prix. La prison n’a fait que renforcer mes convictions. J’ai été arrêté et condamné pour mes idées, je n’ai commis aucun crime. Je continuerai à militer pour la liberté. La lutte pour le respect des droits de l’homme est une longue lutte que tous les Algériens doivent mener, ce n’est l’affaire d’un seul homme», a déclaré à El Watan quelques instants après sa sortie de prison à Médéa.
Arrêté le 9 juillet 2015, à la sortie d’une mosquée à Ghardaïa, en compagnie de 27 autres personnes, dans la foulée des événements qui ont secoué la vallée du M’zab, Kamel Eddine Fekhar était placé sous mandat de dépôt, est poursuivi pour pas moins de 18 chefs d’inculpation dont notamment celui d’ « atteinte à la sûreté de l’État », « trouble à l’ordre public » et « incitation à la haine et à la violence ».
Son avocat Salah Debouz dénonçait inlassablement un «procès politique ». Il a dû faire une longue marche d’Alger jusqu’à Laghouat où son client était hospitalisé après sa langue grève de la afin. Au terme d’une bataille politique et judiciaire, le procès Fekhar et de ses compagnons a pu avoir lieu après vingt-deux mois de détention provisoire. Et c’est le tribunal criminel de Médéa qui abrita le procès le 24 mai dernier au terme duquel Fekhar a été condamné, dans une première affaire, à cinq ans de prison dont dix-huit mois ferme. Dans la seconde affaire, il a été également condamné dans la même semaine à cinq ans de prison dont vingt-quatre mois ferme.

La Rédaction

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