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Djemaa Djoghlal , un an après… sa disparition

Le 15 novembre 2016, nous apprenions la triste nouvelle de la disparition de Djemaa Djoghlal, grande figure du militantisme culturel et associatif en Algérie. Issue d’une famille militante et révolutionnaire, elle passa sa vie à défendre la mémoire des femmes et des hommes martyrs et combattants de guerre d’indépendance, notamment dans la Wilaya I « Aurès – Nememcha ». Elle fut connue pour sa lutte en faveur de l’amélioration de la condition féminine en Algérie, son activisme dans les milieux de l’immigration ainsi que son engagement pour la reconnaissance des droits culturels amazighs.

Elle a consacré ses dernières années, à l’aboutissement de son rêve ainsi que celui de feu Ammar Negadi avant elle, qui est de faire parvenir plusieurs milliers de livres issus de leurs collections privées respectives, aux universités de Batna et de Khenchela.

Un an après sa disparition, et afin de faire le point sur l’avancement du projet,  Inumiden.com a rencontré les mandataires légaux désignés  du temps  où elle  était vivante,  pour faire aboutir son souhait.

Saleh Laghrour et Sadek Kebairi, Bonjour ! Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs, nous expliquer dans quelles circonstances avez-vous connu Djemaa ?

Salah Laghrour : Djemaa était très proche de la famille, elle était de mon douar, N’Sigha, fraction des Ath Boissaka comme elle aimait toujours le préciser. Je l’ai rencontré pour la première fois en 2002 à Paris, où nous nous sommes rendus chez Germaine Tillon avec un groupe d’amis originaires des Aurès. J’ai assisté pour la première fois en sa compagnie à une conférence donnée par feu Bouhara Abderezak au centre culturel algérien, ou j’ai découvert une femme cultivée, courageuse qui ne mâchait pas ses mots. Souvent elle dérangeait par ses interventions.

J’ai découvert une femme engagée, militante dans des   différents domaines : féminisme, politiques et culturelle. Elle fut un grand défenseur de notre culture Chaouie. Une amoureuse de l’Algérie. Depuis nous sommes restés en contact permanent.

Elle était férue de la collection de tout ce qui est écrit sur l’histoire de l’Algérie en particulier celle des Aurès. Son appartement à Paris transformé en une riche bibliothèque était ouvert aux chercheurs doctorants, aux étudiants de toutes nationalités, (un jeune italien y a préparé un Master sur le début de la guerre d’indépendance  dans les Aurès) et aux curieux de notre histoire. Elle mettait sa documentation à la disposition de tous.

Elle était disponible pour orienter, conseiller et aider. Elle logeait souvent des étudiants et des chercheurs . Elle avait mis toutes ses petites économies dans la collection des livres et de documents traitants de notre histoire.

 Sadek : C’est à travers un ami Chaoui T.A qui rentrait de Canada et venait s’installait à Montpellier qui m’avait parlé d’une femme auressienne à Paris qui s’intéresse au patrimoine culturel Chaoui. Il faut dire, que dès le premier contact téléphonique, j’ai eu l’impression de connaitre la personne depuis longtemps.  On discutait souvent de la situation des Aurès, de la révolution dans la wilaya historique I, des grands hommes qui ont marqué l’histoire de l’Algérie. Un jour, elle m’a parlé de Germaine Tillon, et je lui ai dit qu’elle a vécu chez nous à Kebach et qu’il y a une photo de la maison de mon grand-père avec la mosquée de Sidi Ali ou moussa. Elle m’a dit, figures-toi que j’ai contribué dans la sélection des photos du livre de Germaine Tillion, et que c’était elle qui avait proposé à Germaine Tillon le titre de : « L’Algérie Auresienne ».  Ensuite, elle a connu ma petite famille et on s’était adopté mutuellement ! Moi, je la considérais comme une deuxième maman et mes enfants, comme leur mamie. Mais, il faut dire qu’après le décès de son fils Rachid « Allah yarhmou » notre relation s’est très accentuée, elle nous considérait comme sa deuxième famille.

Djemaa Djoghlal vous a désigné comme mandataires légaux, que cela signifie-t-il ?

Sadek : Nous sommes deux mandataires à avoir été désignés du temps de son vivant, mon ami Salah Laghrour et moi.

Pour moi c’était une marque de confiance de sa part. De son retour de son voyage d’Algérie en 2011 où elle avait rencontré le recteur de l’université de Batna pour faire acte du don de son fonds documentaire et celui d’Ammar Nagadi, elle m’a demandé de l’aider dans ses démarchesJe suis le fameux informaticien dont elle parlait dans son interview en 2012 publiée par APS.

Je me suis engagé sans savoir que c’est une laborieuse tâche et une grande responsabilité. Je ne connaissais pas feu Ammar Nagadi. C’était elle qui me parlait de lui de son vivant au téléphone lorsqu’elle publie ces articles sur le site d’Ammar.

On échangeait souvent sur le sujet. Malgré ces soucis de santé, elle se battait quotidiennement pour faire avancer son projet de rapatriement du fonds. Mais, hélas, les procédures bureaucratiques ont freiné cette entreprise.

Dans nos discussions, j’entendais, et je sentais sa douleur, son chagrin, profonds et sincères, mais aussi sa déception envers les algériens ; responsables, citoyens et spécialement les auressiens, qu’elle voyait comme peu intéressés par la sauvegarde de notre mémoire. Il faut dire que depuis l’accord avec le Recteur de l’université de Batna, il  y a 4 ans les démarches au niveau des autorités concernées n’ont jamais abouti.

Je rappelle que le fonds documentaire est composé de milliers de livres, de documents, de cartes postales, des plans de l’époque coloniale… Il est d’une valeur inestimable.

Salah : Elle nous a fait appel au moment où elle se sentait gravement malade. Elle nous a mandaté de son vivant par un acte juridique.

Les deux universités ne répondaient plus à ses appelles ou étaient dans l’impossibilité de prendre en charge le projet du rapatriement des livres. Sachant que Djemaa était déjà en contact avec le centre national des archives (CNA), puisque les deux universités ne répondaient plus. Nous nous sommes mis alors en relation avec le CNA. Nous attendons toujours les démarches de M. Chikhi, directeur des archives qui semble faire face à des difficultés.

Nous avons pensé en premier lieu, a rapatrier les livres par nos propres moyens. Nous avons constaté que c’était difficile puisqu’il faut des moyens matériels et une grande disponibilité. L’appartement de Djemaa était submergé par les livres, elle avait elle-même mit une partie dans des cartons. Sous ses conseils ; alors qu’elle était hospitalisée, nous avons mis le reste des livres dans des cartons répartis entre Batna et Khenchela. Il se posait le problème du stockage de ses livres. Que faire ? Puisqu’il fallait vider l’appartement, les deux mandataires Sadek et moi habitants respectivement à 800km et 300km, donc impossible de transporter les livres.

Nous avons alors contacté l’embrassade d’Algérie qui a bien voulu abriter les livres, ils y sont toujours. Une infime partie a été transférée au centre national des archives.

Justement, racontez-nous comment les choses se sont déroulées par la suite. Je suppose que ça a été compliqué ?

Sadek : Effectivement, je dirais la mission était quasi impossible à entreprendre. Une fois Djemaa hospitalisée, nous n’avions plus de choix que de s’activer pour sauver le fond. Quand nous avions su la gravité de son état, c’était alors une course contre la montre pour nous deux mais aussi pour Djemaa.

Pourriez-vous nous dire plus ?

Sadek : Le point de départ de cette entreprise était deux noms que Djemaa m’a demandé de contacter : le recteur de l’université de Batna et un responsable du service culturel de l’ambassade d’Algérie à Paris.

Notre éloignement de Paris, n’arrangeait pas les choses. Comme Salah vient de l’indiquer, il habite à Angers et moi à Nîmes, nous sommes respectivement à 300 km et 800 km de paris. Donc, il a fallu s’organiser et mettre toute une logistique pour emballer les livres dans les cartons. On s’organisait pour les week-ends et on travaillait 48h sans relâche avec Djemaa au téléphone de l’hôpital. L’appartement est situé  au 5ème étage dans le 15ème. Et l’immeuble contient un ascenseur défaillant qui tombait souvent en panne et devrait être immobilisé pour plus d’un mois pour travaux !

Pour l’anecdote, lorsqu’on s’était rencontré, Salah Laghrour, Athmane Kebairi et moi, pour la première fois dans l’appartement de Djemaa pour finir l’emballage des livres, Salah disait, que c’est une mission impossible, comment allons-nous faire ?  Il restait encore son salon et dans sa chambre des livres à emballer et surtout à trier. Il n’y avait plus de place dans l’appartement pour poser nos pieds.

A noter que Djemaa avait déjà effectué un travail très minutieux, avec Bassem Abdi, ils ont répertorié, emballé et chiffré une première liste des 29 cartons.

Mais notre vrai souci, c’était  où mettre ces cartons avant leurs acheminements ?

Et ensuite ?

Sadek : On s’est convenu Salah et moi de partager les tâches, Salah s’occupe de l’université de Khenchla, et moi de celle de Batna. Et qu’on essaie d’user de nos contacts et de notre réseau pour faire avancer la procédure.

De côté de l’université de Batna, le Recteur de l’université était disposé à payer pour la liste convenue avec Djemaa, il m’a dit texto : « je suis à votre disposition… ».  Pour l’université de Khenchla, Salah a contacté le recteur et il a eu l’accord de principe de réceptionner sa part. Je dois dire qu’un jour sur conseil de Salah, j’ai appelé ce recteur et il m’a dit textuellement « on n’a pas d’argent pour payer le Fret ». Je lui ai répondu : qu’on ne vous demande pas de payer, simplement de les réceptionner et de les mettre à disposition des étudiants et chercheurs.

Les choses ont commencé à s’éclaircir après le contact avec le directeur du centre national des archives, M. Cheikhi qui nous a promis de prendre en charge le rapatriement de la totalité du fond et ensuite de le dispatcher entre les trois destinataires, CNA, université de Batna et université de Khenchela. Franchement, cet engagement était pour nous, une bouffé d’oxygène.

Chaque jour et pendant deux mois et demi depuis son hospitalisation, elle me donnait des consignes à exécuter.  Je l’appelais « mon général » et elle m’appelait « deuxième bureau ». Pour lui monter le moral, j’ai invité, le responsable du service culturel de l’ambassade à venir voir de ces propres yeux ces livres dans l’appartement de Djemaa et surtout de lui rendre visite. Monsieur Mohamed Khaled été surpris et émerveillé par l’importance du fonds documentaire et de sa qualité.

Je dois dire que ce jour, était le meilleur jour pour Djemaa. A notre arrivée, à la clinique de Nanterre, nous avons trouvé Djemaa rayonnante et   combative. Monsieur Mohamed khaled, l’a assuré, que l’état Algérien fera le nécessaire et que l’ambassade réceptionnera les cartons. J’ai senti après cette rencontre, qu’elle était prête à partir tranquillement. Pour elle sa mission était achevée, rassurée que ces livres ainsi que ceux de Nagadi, dont elle avait la charge, arriveront à destination. Je me permets de te dire ce qu’elle m’a dit en chaoui après le départ du Monsieur Mohamed Khaled ; « Sadak, ya memi, aksdh-ay ahdhir soug aâdiss », c.à.d., Saddek tu m’as enlevé une épine du pied.

Ensuite, Nous avons travaillé en concertation avec l’ambassade pour mettre une logistique afin récupérer les livres de Djemaa et ceux de Ammar Nagadi qui étaient chez son fils Darris à Paris.

Nous avons alors trié et emballé dans cartons en les dispatchant entre les trois organismes. Et on les a mis à la disposition de service culturel de l’ambassade qui venait les chercher. Il est à noter qu’il a fallu mettre en place toute une logistique pour mener à bien cette tâche.

En résumé avant le décès de Djemaa, l’ambassade a pu récupérer environs 100 cartons y compris ceux de Ammar Nagadi.

Salah : Concernant son fond je crois que Sadek a résumé toutes les péripéties et les différents cheminements concernant ce projet. Malheureusement, cette entreprise de transfert vers l’Algérie traîne toujours, alors qu’il s’agit simplement de la volonté de faire.

Personnellement, j’ai l’impression que le projet n’intéresse personne particulièrement les deux universités de Batna et Khenchela.

Et après son décès ?

Sadek : Je dois préciser qu’avant le décès de Djemaa, elle m’a demandé de voir avec M. Cheikhi s’il peut récupérer tous les livres de son appartement. Monsieur Cheikhi, a accepté et il m’a assuré qu’il va tout prendre en charge. Il m’a même envoyé un émissaire pour s’enquérir de ce que l’ambassade a réceptionné.

A la disparition de Djemaa, la dynamique s’est arrêtée car juridiquement, on ne pouvait plus avoir accès à l’appartement. Il y avait un notaire qui a été désigné et qui a pris les clés.  On a fait connaissance avec les filles de Djemaa, de son vivant, leur maman leur a expliqué ses vœux. Elles étaient totalement disposées à nous aider et elles ont adhéré au projet et nous ont appuyé dans nos démarches par la suite et à ce jour. Cependant, il y a une procédure juridique à suivre et qui a mis du temps.

Entretemps, le notaire a souhaité nous rencontrer lors de l’état des lieux de l’appartement. C’était Salah qui s’était déplacé sur place et la situation s’est débloquée six mois après. Enfin, nous avons eu les clés en présence de l’une des filles de Djemaa (Assia qui est montée de Besançon avec sa cousine).

Le jour J, nous devions tout vidé, il y avait donc, Assia, sa cousine, Bassem qui s’est déplacé pour l’occasion, Salim Guettouchi de passage sur Paris, mon neveux Athmane et Hichem. Salah était en Algérie. En 72 heures, nous avons emballé 40 cartons et on les a chargés dans la camionnette à destination de l’ambassade. Nous étions stressés à l’idée que l’ascenseur fasse des siennes. Figurez-toi que lorsqu’on a descendu le dernier carton, l’ascenseur est tombé en panne. Toute la bande présente ce jour-là, avait la bouche bée comme on dit et tout le monde a dit que notre Djemaa de là-haut nous faisait signe et on avait sa bénédiction !

Où en est justement, cette procédure d’envoi des fonds de Djemaa Djoghlal et de Ammar Negadi ?

Sadek : Les 150 cartons environs sont déposés depuis le mois d’avril à l’ambassade d’Algérie de Paris. Monsieur Mohamed Khaled a déjà envoyé une dizaine de cartons et des plans à Monsieur Chikhi qui les a réceptionnés. En moyenne, Monsieur Mohamed Khaled m’a dit qu’il envoie 3 à 4 quatre cartons par semaine.

Rencontrez-vous d’autres entraves dans votre entreprise ?

Sadek : De côté de l’ambassade un travail formidable a été accompli ; en acceptant de se charger de la récupération des cartons y compris ceux de Amar Nagadi qui été stockés chez son fils Darris. Les services de l’ambassade ont effectué un grand travail d’inventaire (listing) des les livres, carton par carton. Cette étape a duré au moins deux mois et a nécessité de lui réserver une ressource dédiée.

De côté de l’université de Batna, Le recteur Dif Abdeslam, que j’ai rencontré en mois de mars 2017, en présence de deux de ces vice-recteurs est très favorable à nous aider, il m’a même promis de réserver un rayon pour le fonds documentaire dans la bibliothèque centrale ou la nouvelle en cours de construction dite de mémoire. On m’a même proposé de consacrer une journée universitaire sur l’œuvre de Djemaa.  Je rappelle que l’université de Batna était prête à payer le coût du fret de la première liste actée avec Djemaa.

Du côté du centre national des archives et du fait de sa mission, son directeur, Monsieur Chikhi aussi a usé de son pouvoir auprès d’Air Algérie. Je dirais, qu’il est la pièce maitresse du puzzle. Je reste confiant qu’il sera à la hauteur de son engagement et qui est de se charger de rapatrier tout le fonds et je suis sûr qu’il trouvera les moyens nécessaires pour le faire.

Ceci dit, on est tous conscients qu’il faut accélérer la cadence de l’envoi. Malheureusement, les choses avancent lentement. On espère un déblocage rapide de la situation, une vision plus claire et une coordination active entre les trois institutions (ambassade, universités, CNA).

Nous avons bien souhaité fêter le premier anniversaire du décès de Djemaa et son fond est réceptionné par les trois destinataires ou au moins acheminé vers Alger.

Avez-vous d’autres choses à dire ?

Salah : Je voudrais rendre hommage à cette femme de caractère, femme de cœur Djemaa, qui fut une véritable combattante Chaouie. Elle a contribué par ses écrits dans plusieurs médias, sur des différents sujets de sociétés. Sa présence dans les réseaux sociaux a contribué à éclairer certaines zones d’ombre dans notre histoire en provoquant des débats parfois contradictoires, très utiles pour la saisie de certains événements.

Sa disparition est une grande perte, particulièrement pour l’Aurès car elle l’avait dans son cœur.  Elle est irremplaçable notre Djemaa.

Sadek :  Je tiens en fin de cette interview à insister sur certains points très importants selon moi :

Nous pouvons témoigner Salah et moi, que Djemaa Djoghlal de son vivant nous nous rien demandé pour promouvoir son image elle refusait même qu’on l’interviewe. Les deux seuls et uniques souhaits étaient ; de dire que son don l’a fait pour l’Algérie, même si elle a désigné par écrit les deux universités de Batna et Khenchela, et que son œuvre soit profitable en particulier pour tous les étudiants et chercheurs Algériennes et algériens. Avant sa disparition, elle insistait et nous disait souvent que son œuvre ne devrait pas être exploité par des organisations ou des personnes à des fins régionalistes, ni partisanes.

La connaissant très bien, Je peux me permettre de dire, que le mérite revient à elle et à elle toute seule. Elle a sacrifié plus 20 ans de sa vie, elle s’est privée de beaucoup de choses pour acquérir chaque document, livre, carte postale, timbre qui contenait le mot Algérie. Elle était très modeste et humble, elle répétait, ce projet n’est pas le mien, il est collectif. Moi j’ai fait mon devoir ,c’est à vous de faire le vôtre.

Nous tenons Salah et moi aussi à remercier toutes les personnes qui ont à ce jour contribué à sauver ce fond. Je citerais : nos interlocuteurs auprès de l’ambassade, du centre national des archives, de l’université de Batna.

Aussi, les filles de Djemaa ses héritières, et surtout Assia et Akila, de leur appui et engagement sans faille pour réaliser le projet de leur maman qui devenu le leur. Mes remerciements vont également à Darris, fils de Ammar Nagadi et à tous ces héritiers. Merci à toutes et à tous pour votre confiance.

Nos remerciements vont aussi aux acteurs du terrain :

  • Athmane Kébairi, qui sans lui, je ne pourrais faire les 48h du Mans à chaque montée à Paris, le Week-end ! et entamer une semaine chargée de travail.
  • Khaltoum, pour son aide et sa disponibilité au début du projet.
  • Bassem Abdi, pour le dernier round et son aide au début de projet. Je suis sûr que si les aléas de la vie lui permettaient, serait présent durant tout le match ! il lui reste du pain sur la planche avec la numérisation d’une partie des livres de Djemaa… Comme on dit, les révolutionnaires ne connaissent pas la retraite.
  • Salim Guettouchi que le hasard a voulu qu’il participe au dernier round lors de son passage à Paris.
  • Rachid Lemouda, l’avocat à Béziers qui n’a pas souhaité se faire payer les honoraires de son acte de légalisation du mandat que Djemaa nous a accordé.
  • Hichem Sedjelmaci pour ces présences en fin des rounds.
  • Et d’autres personnes et amis pour toute leur aide où des fois, elles étaient très déterminantes pour le projet.

La Rédaction

Bassem ABDI

Passionné d'histoire, j'ai lancé en 2013 Asadlis Amazigh, une bibliothèque numérique dédiée à l'histoire et à la culture amazighe ( www.asadlis-amazigh.com). En 2015, j'ai co-fondé le portail culturel Chaoui, Inumiden.

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